Dans la presse et sur le web


Quand le plaisir atteint son paroxysme, à la table d’hôtes

Blog Cuisine gourmande 10 novembre 2021

Le hasard a fait que je vienne manger ce midi Au 1er. A l’origine je voulais découvrir la cuisine ensoleillée du Petit Marrakech, mais celui-ci est fermé les midis. Donc, direction le centre-ville et en passant devant l’établissement, je vois au menu du jour entrée : Soupe marocaine Harira ou salade verte et en suite à choix tagine de poulet au citron confit ou médaillons de biche, aux airelles sauvages. Garnitures et späzli.

Ni l'une ni l’autre, je monte à l’étage voir si il y a de la place et comble de bonheur, ouiiiiiiiii

Je m’installe et je passe ma commande.

Pour être déjà venu il y a quelques années maintenant, je sais que le chef aime et travail souvent avec les épices et comme il revient de vacances à Marrakech, je me dirige forcément vers la soupe.

Et alors cette soupe, comment ????

Un vrai délice, elle était servie en soupière et bien chaude. L’équilibre entre les saveurs, les épices étaient juste parfaits. Et important, l’assaisonnement admirable. Oui l’assaisonnement est important pour moi, comme vous le savez maintenant en lisant mes posts.

Je ne pouvais pas passer à côté de la proposition de chasse, même si j’aime beaucoup la cuisine orientale et j’ai bien fait.

Mais je ne sais pas par quoi commencer, mon assiette était juste sublime.

Le jus humm, qu’elle jus, gouteux, équilibré. Il magnifiait cette assiette.

Là, je dois quand même féliciter, le chef. Je suis un amoureux des bonnes sauces maison et là mamma mia……

Les spätzlis étaient absolument délicieux, tendres et bien dorés.

La garniture chasse était comme il se doit maison. Les choux bruxelles étaient frais et leurs cuissons parfaites et surtout bien vert. Ils étaient agrémentés de petits lardons juste revenus.

Le chou rouge était à tomber, je l’ai adoré.

Marrons et pomme aux airelles étaient succulents !

La viande juste saisie, était tendre à souhait !

Je vais me répéter, mais tous les assaisonnements étaient parfait et c’est rare pour ne pas le signaler.

Pour conclure : j’ai accompagné mon repas d’un Traminer italien et d’un verre de Pinot Noir 2016 de Bâle qui à très bien accompagné mon assiette de chasse. Ma surprise du jour, un vin de Bâle. Je ne savais qu’il y avait des vignes dans ce Canton et pourtant je fais souvent la route pour aller en Alsace. Les deux vins étaient au prix de 7,50 chf le verre.

Mon addition du jour : 40.- chf, mais avec plaisir !

Maintenant, que dire de plus, pour que vous visitiez cette belle table d’Hôtes du 1er ?

Honnêtement, sur le repas de ce midi, pour moi c’est clairement un grand Coup de Cœur, du blog, j’ai eu vraiment beaucoup de plaisir à déguster la cuisine du chef Benoit Gremaud. La Table D’Hôtes Au 1er fait partie du label : Fait Maison et le chef respectueux des produits et des saisons. Par contre, comme il est seul en cuisine n’oubliez pas de réserver à l’avance.

Il ne reste plus qu’à aller gâter vos papilles, Au 1er.

Je me suis permis de demander au chef, de pouvoir photographier le tagine de poulet, des clients de la table derrière moi, comme ça vous voyez ce que vous avez loupé !😋


Le menu de bénichon façon Luzuy

La Liberté du 18 avril 2015

Le jeune chef genevois Benjamin Luzuy a notamment détourné la poire à botzi.
© Allessia Olivieri18.04.2015

Bulle • La RTS tournait cette semaine un épisode de «Descente en cuisine». Le défi du chef Benjamin Luzuy: rassembler le menu gargantuesque en trois plats aux goûts équilibrés.

STÉPHANE SANCHEZ

Cela ressemble à un os, mais c’est une tranche de panais évidée. Et même évidée devant deux caméras, par Benjamin Luzuy, héros de l’émission de la RTS «Descente en cuisine». Littéralement parachuté à Bulle, le jeune chef-explorateur genevois tournait cette semaine l’un des épisodes de la deuxième saison de cette série culinaire, qui sera diffusée en décembre prochain. Mission: revisiter le menu de bénichon, qu’il connaît bien.

Installé dans la splendide cuisine de Benoît Gremaud (la table d'hôte Au Premier, à la Grand-Rue 3), Benjamin Luzuy est sur tous les fronts. Là, il fait infuser une racine d'impératoire dans une dilution d'agar-agar. Sur cette gelée de bouillon découpée en disques, le chef dressera un maki (un rouleau) de choux au bouilli, garni des fameux os de panais à la vraie moelle.
Ici, il effiloche une épaule d'agneau épicée au ras el hanout. De quoi faire la farce d'insolites poires à botzi, nappées de jus d'agneau réduit, façon chocolat chaud. Bluffant. Le jambon de la borne, lui, sera servi avec de la cuchaule, de la crème double et de la moutarde de bénichon. En apéro. Recette suspense.

Avec Jean-Marc Berset

«Le défi, c'est de rassembler le menu de bénichon dans trois plats en gardant un équilibre gustatif. Pas pour faire mieux, mais pour apporter une alternative moderne de la tradition», explique un Benjamin Luzuy concentré à l'extrême devant l'objectif. «C'est que je lui fais refaire quinze fois les prises», rigole le réalisateur et producteur Christian Fargues, en expliquant que cette saison injectera davantage de conseils et d'astuces que la première. «Il faut donc que tout soit bien compréhensible.»

Une enquête de satisfaction a en effet incité la production à recentrer l'émission sur la cuisine, davantage que sur la culture locale. Mais le fil conducteur reste la rencontre avec les restaurateurs, commerçants, producteurs et vignerons du cru, tous conviés à un repas final, souligne la journaliste et productrice Emmanuelle Bressan. Des invités qui, justement, défilent devant la maquilleuse.

Le multiple champion d’handisport et de handbike Jean-Marc Berset est l’un d’entre eux. Le boulanger bullois a notamment initié le chef au façonnage de la cuchaule: «J’ai bien rigolé», glisse-t-il. «Cela dit, ils m’ont portraitisé pour la énième fois. Sous l’angle sportif, professionnel et familial. J’avoue que ce sera touchant. J’avais presque les larmes aux yeux.»

Les caméras ont aussi fait une échappée à Môtier pour y suivre le vigneron et œnologue Christian Vessaz, en train de travailler le sol avec son cheval, sur le mode biodynamique. Crochet encore par Prez-vers-Siviriez, où l’on découvrira Christophe Wicht, patron d’Au Jambon d’or, et la fabrication des jambons de la borne que le Glânois produit depuis 35 ans, en fournissant notamment des commerçants du marché de Bulle.

Sur son 31, Jacqueline Seydoux, ancienne patronne du restaurant bullois Le Fribourgeois (toujours en mains familiales) sera des convives. Du moins si l’équipe parvient à lui poser un micro décemment. «C’est elle qui m’a fourni les poires à botzi», note Benjamin Luzuy, en jubilant à l’idée de la surprise qu’il lui réserve.

Un super-cameraman

L’émission gardera son côté aventureux. La RTS a sorti son arsenal: un drone et un super-cameraman capable de tourner au steadycam (caméra harnachée au corps) tout en circulant sur un gyropode ou segway (une sorte de plateforme électrique à guidon). «On verra Bulle dans tous les axes», aguiche Christian Fargues.

Comme la première, cette nouvelle saison comptera huit épisodes: à Vevey, Sierre, Porrentruy, Berne, Genève, Bienne, La Chaux-de- Fonds et bien sûr Bulle. L’été dernier, elle avait conquis en moyenne 26,1 % de parts de marché. Soit une moyenne de 110 000 téléspectateurs par épisode.

Au 1er
Grand'Rue 3
1630 Bulle, Suisse (CH)

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À midi :
du lundi au vendredi,

Le soir et le week-end :
pour groupes de
10 à 20 personnes

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